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Massacre des Ardennes (Baugnez-Malmedy)

 
 

17-19 décembre 1944 - Bataille des Ardennes: massacre de Baugnez et crimes de guerre allemands

Le 17 décembre 1944, la 1ère Division panzer-SS Leibstandarte AH, avec le 1er Régiment du standartenführer Joachim Peiper en tête, décide de contourner le plateau d'Elsenborn et d'avancer en direction de Malmédy, Stavelot et Trois-Ponts. Les exactions de cette division vont plonger toute la région dans un climat de terreur et de cauchemards. Elle se livrera au cours des jours suivants à une série de massacres et de crimes de guerre à l'encontre de civils belges et de prisonniers de guerre américains.

La défaite des troupes allemandes est imminente. Contre toute attente, et à la surprise générale, Hitler lance le 16 décembre 1944 l'ensemble de ses troupes dans une contre-offensive appelée "Opération Wacht am Rhein", plus connue sous le nom de la Bataille des Ardennes.

Le 17 décembre à l'aube, les chars de la 1ère Panzer SS du Kampfgruppe du lieutenant colonel Peiper entrent dans notre région. Cette offensive a pour objectif de s'emparer des ponts sur la Meuse et d'atteindre le port d'Anvers via Liège.

Ce même jour, le 285ème bataillon d'observation d'artillerie de campagne US, dont une partie des hommes est aux ordres du lieutenant Lary, arrive à Malmedy. Averti de la présence de blindés allemands à Bullange, celui-ci décide néanmoins de suivre la route qui lui a été assignée; dès lors l'unité s'engage sur la N 23 en direction du carrefour de Baugnez pour rejoindre la 7ème division blindée qui se trouve à Saint-Vith.
Elle arrive au carrefour de Baugnez au même moment où une avant garde du Kampfgruppe Peiper y parvient.
Un violent engagement s'ensuit, des véhicules sont détruits et d'autres sont poussés dans le bas côté de la route afin de libérer le passage. Lary comprend que la situation de sa troupe est désespérée, il décide alors de se rendre.

S'ensuivra le tristement célèbre massacre de Baugnez / Malmedy, où 84 prisonniers Américains y trouvèrent la mort. La raison en demeure toujours incertaine.
Ce crime de guerre qui s'inscrit dans une suite de crimes perpétrés par la même unité au cours de la même journée et des jours suivants, a fait l'objet d'un jugement rendu par le Tribunal militaire international de Dachau lors d'un procès tenu en 1946.

 
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"Opération Wacht am Rhein"   Après le carnage
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Massacre de Baugnez   Evacuation des victimes
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Invasion Allemande    
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Massacre du carrefour de Baugnez-Ligneuville (17 décembre 1944).

Lors de l'offensive allemande dans les Ardennes, la batterie B du 285ème Bataillon d'observation d'artillerie de campagne (285th FOAB) de la 7ème Division blindée US est cantonné à Heerlen, dans le sud des Pays-Bas. Dans la soirée du 16 décembre 1944, la 7ème Division blindée US du général Robert Hasbrouk reçoit d'Omar Bradley l'ordre de faire mouvement vers Saint-Vith. La division s'ébranle sur trois colonnes.

La By-B/285th FOAB en question est commandée par le capitaine Leon Scarborough. Elle se met en route avec une trentaine de véhicules, jeeps ou camions, et 140 hommes peu avant l'aube du 17 décembre 1944, et constitue l'arrière-garde du Combat Command R (CCR), avec en tête de colonne la jeep du lieutenant Virgil Lary.

A 11h45, le convoi de Lary pénètre dans Malmédy, mais ne peut se frayer facilement un chemin du fait d'une importante circulation. A 12h15, le convoi s'arrête à la hauteur du QG du 291ème Bataillon du génie de combat (5ème Corps US), commandé par le colonel David Pergrin, juste à la sortie est de Malmédy. Pergrin indique à Lary la présence possible de blindés ennemis venant de Bullange, mais ce dernier décide de ne pas en tenir compte.

Le convoi emprunte alors la nationale N-23, où les sapeurs de Pergrin commencent à couper les arbres pour placer des obstacles sur la route, direction le sud-est et le carrefour de Baugnez. Là, il doit bifurquer vers le sud et Ligneuville. Lary arrive au carrefour à 12h45, où deux policiers de la 518ème compagnie de MP montent la garde.

Les deux policiers lui conseillent alors de changer son itinéraire afin d'éviter un affrontement. Comme Lary, pressé, a la responsabilité de respecter le timing et l'itinéraire, il choisit de garder le chemin qu'on lui a assigné et de courir le risque. Après le passage du convoi, l'un des deux MP redescent la N-23 et va déjeuner à Malmédy. Celui qui reste regarde le convoi de Scarborough passer, puis entre dans le café du carrefour tenu par Madame Bodarwé et, à ce moment, entend des tirs de chars.

A 280m au sud du carrefour, le convoi américain vient juste de tomber nez à nez avec deux chars commandés par l'Obersturmführer (lieutenant) Werner Sternebeck, venant de Thirimont et débouchant d'un chemin secondaire forestier, sur la gauche de la colonne américaine.

Les Américains affolés sortent des véhicules et se précipitent sur le bas côté de la route. Certains d'entre-eux se défendent, mais contre des blindés, le combat est inégal. Les véhicules américains sont poussés par les deux chars sur le bas côté de la route afin de libérer le passage. Lary, se voyant incapable de résister à l'attaque, se lève afin de se rendre. Quelques GIs réussissent cependant à s'enfuir vers le café Bodarwé.

Le sturmbannführer (major) Joseph Diefenthal, commandant du 3ème Bataillon du 2ème Régiment de Panzergrenadiers-SS, arrive et la fusillade cesse. Les Allemands partent à la recherche des Américains qui se sont rendus et les amènent au carrefour où ils les regroupent dans une prairie près du café. Ils sont au total 119 prisonniers.

Diefenthal fait repartir sa colonne et laisse un de ses subordonnés, le commandant Werner Poetshke avec les prisonniers. Celui-ci retire deux chars Panzer-IV de la colonne et les fait manoeuvrer de telle sorte que les Américains et le champ soit sous le feu de ceux-ci.

L'équipage du char 731 reçoit alors l'ordre d'ouvrir le feu. Il est précisément 15h58. Lary ne comprend pas tout de suite ce qui se passe et demande à ses hommes de ne pas paniquer afin de ne pas déclencher un tir plus important encore. Mais les mitrailleuses de l'autre char entrent à leur tour en action. Quand les tirs cessent, il n'y a plus aucun prisonniers debout et les deux blindés allemands repartent. Des pionniers du génie allemands entrent dans le champ pour achever les Américains montrant encore signe de vie.

Les Allemands laissent quelques hommes de garde au carrefour et s'en vont. Dans le champ, une vingtaine de GIs, y compris Lary, sont encore en vie et blessés. D'un seul coup, ils se relèvent et courent vers les bois, au nord. Après s'être remis de leur surprise, les Allemands de garde ouvrent le feu. Une dizaine de GIs dévient de leur route et se réfugient dans le café. Celui-ci est alors incendié. Les Américains qui tentent ensuite d'en sortir sont tous abattus.

 

Sources:

http://www.baugnez44.be/

http://jacqueline-devereaux.blogspot.com/2009/11/17-19-decembre-1944-bataille-des.html

Lien incontournable:

http://www.baugnez44.be/fr/presentation_musee_en_video.php

 

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