A la mobilisation de l'automne 1939, la plus grande partie du personnel militaire et civil quitta le camp d'Elsenborn pour rejoindre son unité de mobilisation. Le 10 mai 1940 au matin, le personnel restant (un officier et douze hommes) fut surpris et fait prisonnier par les Allemands. Dès le début de l'occupation allemande, le camp fut remis en activité par la Wehrmacht. On procéda à l'embauche de personnel civil. 250 personnes environ trouvèrent un emploi. Comme au cours de la première guerre mondiale, le camp fut érigé en centre d'instruction par lequel passaient les recrues avant leur envoi au front. On y comptait parfois jusqu'à 2000 hommes à l'instruction. De nombreux prisonniers d'abord polonais, serbes puis russes après l'offensive de juin 41 furent hébergés au camp et employés comme casseurs de pierres. Dès mars 1943, les hommes valides des environs étant enrôlés dans la Wehrmacht, des prisonniers russes supplémentaires arrivèrent et furent parqués dans un petit camp près du pont de la Roer, au nord de Bosfagne (Sourbrodt). De tous ces prisonniers, plusieurs d'entre eux ne devaient plus revoir leur pays. Ils reposent maintenant dans le cimetière de Nidrum… Sources: http://www.mil.be/elsenborn/subject/index.asp?LAN=fr&ID=1135
Page d'histoire, à la mémoire des aviateurs alliés lors de la dernière guerre. La croix orthodoxe figurant au nord-est de la limite du camp désormais disparu Le Camp de travail des prisonniers russes de Bosfagne est un camp de travail qui fut établi au cours de la Seconde Guerre mondiale dans la localité de Sourbrodt (Waimes), en Belgique orientale. L'Allemagne attaque par surprise l'U.R.S.S. le 22 juin 1941, et envahit rapidement son territoire. Des milliers de prisonniers russes sont conduits vers les lignes arrières, au cœur du territoire allemand. Une cinquantaine d'entre eux, arrivés de Düren, seront conduits à Bosfagne via la Vennbahn en mars 1943, à proximité du camp d'Elsenborn qui en accueillait déjà quelque 200 autres. Bosfagne, faubourg de la localité de Sourbrodt, est une terre romane située dans la haute vallée de la Roer. Elle fut cependant jusqu'aux décisions du Traité de Versailles partie du territoire du Canton de Malmedy, dépendant de la Prusse. La localité fut réintégrée au Reich dès l'invasion de 1940. La vie au camp: Le camp avait la forme d'un carré de 45 mètres de côté. Un bâtiment de 25 m² servait de casernement aux gardes. Les prisonniers, au vu de leur triste état, bénéficieront d'un repos d'un mois avant d'être astreints aux travaux forestiers dans le massif des Hautes Fagnes voisin. Le travail était généralement partagé en deux groupes: un groupe surveillé par des gardes locaux exploite les forêts communales, et un groupe surveillé par des gardes allemands exploite les forêts domaniales. Ils seront également affectés à des travaux de déneigement. L'approvisionnement alimentaire était correct et préparé par les habitants du village; dont pain, beurre, bière.
Sources: http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_travail_des_prisonniers_russes_de_Bosfagne http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Russian_prisonners_camp_in_Bosfagne03.jpg
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